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Pourquoi et comment construire un plan de trésorerie ?

Georges Druon
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La gestion et les finances

Trop peu de dirigeants de petites et moyennes entreprises prennent le temps d’anticiper leur situation de trésorerie et se contentent de suivre leur position de trésorerie au jour le jour voire à un mois. C’est un constat que je vérifie quasiment systématiquement auprès de mes nouveaux clients et c’est bien regrettable car que se passe t-il lorsque c’est le cas :

  • Pas de prise en compte anticipée des effets des résultats en cours ou à venir sur la situation de trésorerie, notamment des effets d’une saisonnalité possible et donc de pointes de trésorerie négatives ou positives
  • Pas d’anticipation des besoins de trésorerie supplémentaire ou des possibilités d’investissement ou d’optimisation des ressources disponibles
  • Pas d’anticipation du coup des actions à prendre en termes de réduction de coûts, de recherche de pistes de ressources additionnelles tant au sein de l’entreprise que des partenaires de l’entreprise mais aussi d’accélération des investissements en cas de bons résultats.
  • Pas de mobilisation des équipes sur un plan d’action clair et formalisé pour tenir compte de la situation à venir et pour le cas échéant modifier les objectifs initiaux
  • Risque de dégradation des relations avec son banquier qui n’apprécie pas en général d’être mis devant le fait accompli lorsqu’on le sollicite pour  une facilité ou un prêt
  • Risques de dégradation des relations avec les fournisseurs et de sa cotation auprès des établissement d’assurances crédit, voire de la banque de France en cas d’incidents de paiement
  • Augmentation du stress pour le dirigeant et ses équipes

Cette liste des inconvénients n’est pas exhaustive mais elle est suffisante pour comprendre qu’une bonne gestion de son entreprise passe par l’anticipation pour en permanence être en mesure de prendre des décisions efficaces puis mettre en place les plans d’action appropriés.

Alors pourquoi ce plan de trésorerie n’est-il pas plus souvent réalisé ?

Parce qu’il nécessite l’établissement d’un budget prévisionnel d’exploitation mensualisé  ce qui reste aujourd’hui  un exercice peu pratiqué par les dirigeants de petites et moyennes entreprises qui n’en voient pas toujours l’intérêt et le considèrent (à tort) comme un exercice difficile et complexe à réaliser. Non seulement il faut disposer d’un budget initial prévisionnel  mensualisé mais il faut aussi chaque mois suivre ses résultats de façon à mesurer les écarts par rapport à la prévision initiale et réajuster si nécessaire ses prévisions à venir. Il faut aussi avoir mis  en place des indicateurs pour  notamment mesurer le délai de recouvrement de ses créances client et de paiement de ses fournisseurs.

Le dirigeant doit donc décider de consacrer un peu de temps et quelques moyens à la mise en place d’un « contrôle de gestion » au sein de son entreprise . Pour cela il devrait pouvoir  compter à la fois sur son coach d’affaires et son expert-comptable.

Vous souhaitez construire votre plan de trésorerie, contactez-nous pour un rendez-vous d’information et de clarification de la démarche à suivre.

Un nouvel état d’esprit et de bonnes résolutions

Georges Druon
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L'organisation et les systèmes, La gestion et les finances, Le management et l'équipe

La période du budget, au delà des objectifs et chiffrages, est aussi celle de la réflexion, de la remise en cause de certaines habitudes et comportements et celle des bonnes résolutions.

Profitez donc de ce moment privilégié qu’est la période budgétaire pour réfléchir en prenant du recul à ce qui pourrait être entrepris en termes d’amélioration continue et / ou de changement durable et pas seulement à très court terme au sein de votre entreprise.

Profitez-en également pour vous intéresser à l’évolution de vos relations avec vos collaborateurs et pour les encourager à prendre des initiatives en vous proposant des opportunités de développement ou d’amélioration ; pour cela apprenez vous-même à tolérer l’échec en faisant preuve d’un « esprit de progrès » et veillez à en parler franchement lorsqu’il survient. Une personne dotée d’un « esprit de progrès » recherche les défis et occasions d’apprentissage et considère qu’on peut toujours s’améliorer par l’effort et la pratique. Elle facilite la prise de risques et  ne considère par l’échec comme un signe d’insuffisance ou de faiblesse.

Repérez au sein de votre équipe les collaborateurs à fort potentiel qui font preuve de curiosité, de perspicacité, d’engagement et de détermination pour leur proposer de nouveaux projets et défis, voire un programme de perfectionnement ciblé. Ils ont en effet soif d’apprendre et sont ouverts à l’acquisition de nouvelles connaissances.

Incitez vos collaborateurs à cultiver leurs atouts et à développer leurs points forts sans se conformer strictement stricto-sensu à ce qu’ils pensent devoir être leur tâche et donc sans se brider. Un sondage Gallup portant sur des milliers de personnes à travers le monde  a montré qu’une réponse positive à la question « au travail avez-vous chaque jour l’occasion de faire ce que vous faites de mieux ? » est un fort indicateur d’engagement et de bons résultats opérationnels.

En tant que leader, restez vigilant pour donner l’exemple et rester « au dessus de la ligne » en assumant la responsabilité des résultats, en reconnaissant vos échecs pour en tirer les enseignements utiles. Si chacun en fait de même, de meilleures décisions seront prises dans l’avenir à tous les niveaux de l’entreprise.

Ne confondez pas action et efficacité. Il a été montré que les gardiens de but qui stoppent le plus de penalty sont ceux qui ne plongent pas à gauche ou à droite mais qui restent au centre. Pourtant les goals ne restent au centre que dans 6% des cas. Pourquoi ? Ils craignent la réaction de leurs partenaires et supporters qui ne supportent  pas de voir « leur » gardien regarder le ballon passer sans plonger. Les gardiens pensent donc bien faire en plongeant mais aussi sans doute à se valoriser au mieux.

Il en va de même au sein de l’entreprise, en cas de difficulté, nous pensons utile d’en faire plus, de passer plus de temps, d’en demander davantage à nos collaborateurs et ces derniers imaginent aussi que leur patron appréciera. Pourtant il est démontré que plus l’individu est fatigué moins il reste capable d’appliquer ce qu’il sait déjà, de réfléchir, d’apprendre ou de profiter au mieux de ses compétences. Ainsi un chef d’entreprise « le nez dans le guidon » en permanence ne prend plus le temps de réfléchir à ce qu’il a réussi ou raté et ne dispose plus toujours du recul nécessaire pour rester efficace et prendre les bonnes décisions au bon moment. Il en va de même pour ses collaborateurs. Gardez du temps pour vous et laissez-en à vos collaborateurs pour récupérer et réfléchir. De nombreuses études ont montré l’efficacité de pause périodiques. Incitez vos salariés à prendre des pauses et leurs vacances et montrez l’exemple.

Je vous souhaite de préparer au mieux vos nouvelles résolutions…

A très  bientôt.

Georges Druon