Bonjour,
Très heureux de vous retrouver, je vous imagine tous « frais et dispos », reposés, plein d’entrain et d’énergie et je me dis que c’est le moment de vous encourager à prendre de bonnes résolutions pour cette rentrée.
Comme vous le savez en bons français qui se respectent, nous avons (plus ou moins) tous cette manie de râler. Les français seraient même le peuple le plus râleur au monde, tout prétexte étant bon pour se plaindre : la météo, la pollution, les réformes, les problèmes informatiques, l’administration, les transports, etc… tout est bon pour se plaindre.
C’est un sport national qui vient pourrir l’ambiance collective, voire même plomber le moral des plus motivés d’entre nous et s’avérer un très grand frein au changement au sein des organisations et notamment des entreprises.
Le « râlage » devient vite contagieux et s’avère un fléau au sein de l’entreprise s’il conduit les équipes à se « victimiser » « et tomber dans le pessimisme et la critique systématique ». Il y a de très nombreuses raisons au « râlage » dont certaines sans doute fondées ou même positives notamment lorsqu’elles conduisent à se sentir mieux ou innover mais ce n’est pas ici l’objet de mon propos.
Sans entrer en effet dans ces explications sur les raisons du phénomène et ses éventuelles implications positives je pense dans tous les cas qu’il peut être utile de tenter de perdre ce réflexe qui reste plutôt globalement anxiogène et perçu négativement, notamment par vos collaborateurs.
Dans toute la mesure du possible le dirigeant se doit donc selon moi, de montrer l’exemple en s’efforçant de demeurer une personne positive, d’humeur égale et peu encline à la critique systématique et non constructive.
Dans le cadre des résolutions de rentrée, je vous propose donc une cure sur 21 jours (qui est le délai moyen de changement ou d’adoption d’une habitude) qui pourrait vous permettre de ne plus (ou moins) râler si c’est votre cas. Ce ne sera pas simple car il vous faudra beaucoup d’énergie pour penser positivement alors que râler est un réflexe.
Marcelle Auclair a écrit : « Soyez à partir de maintenant votre ami numéro un. Lorsque vous vous apprêtez à médire, lorsqu’un sentiment de colère vous traverse, songez : « aimerais-je que les effets de cette pensée me reviennent et se manifestent dans ma vie ? ».
Jugulez-la instantanément et remplacez-la par son opposé lumineux.
Plus facile à dire qu’à faire mais c’est possible. Appelez-moi et nous établirons votre programme pour ensemble arrêter de râler.
Très bon début d’automne,
Georges Druon