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Viewing posts categorised under: Le management et l'équipe

Arrêtons de râler

Georges Druon
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L'organisation et les systèmes, Le management et l'équipe, Les synergies et la réalisation des objectifs du dirigeant

Bonjour,

Très heureux de vous retrouver, je vous imagine tous « frais et dispos », reposés, plein d’entrain et d’énergie et je me dis que c’est le moment de vous encourager à prendre de bonnes résolutions pour cette rentrée. 

Comme vous le savez en bons français qui se respectent, nous avons (plus ou moins) tous cette manie de râler. Les français seraient même le peuple le plus râleur au monde, tout prétexte étant bon pour se plaindre : la météo, la pollution, les réformes, les problèmes informatiques, l’administration, les transports, etc… tout est bon pour se plaindre. 

C’est un sport national qui vient pourrir l’ambiance collective, voire même plomber le moral des plus motivés d’entre nous et s’avérer un très grand frein au changement au sein des organisations et notamment des entreprises.

Le « râlage » devient vite contagieux et s’avère un fléau au sein de l’entreprise s’il conduit les équipes à se « victimiser » « et tomber dans le pessimisme et la critique systématique ». Il y a de très nombreuses raisons au « râlage » dont certaines sans doute fondées ou même positives notamment lorsqu’elles conduisent à se sentir mieux ou innover mais ce n’est pas ici l’objet de mon propos.

Sans entrer en effet dans ces explications sur les raisons du phénomène et ses éventuelles implications positives je pense dans tous les cas qu’il peut être utile de tenter de perdre ce réflexe qui reste plutôt globalement anxiogène et perçu négativement, notamment par vos collaborateurs. 

Dans toute la mesure du possible le dirigeant se doit donc selon moi, de montrer l’exemple en s’efforçant de demeurer une personne positive, d’humeur égale et peu encline à la critique systématique et non constructive. 

Dans le cadre des résolutions de rentrée, je vous propose donc une cure sur 21 jours (qui est le délai moyen de changement ou d’adoption d’une habitude) qui pourrait vous permettre de ne plus (ou moins) râler si c’est votre cas. Ce ne sera pas simple car il vous faudra beaucoup d’énergie pour penser positivement alors que râler est un réflexe.

Marcelle Auclair a écrit : « Soyez à partir de maintenant votre ami numéro un. Lorsque vous vous apprêtez à médire, lorsqu’un sentiment de colère vous traverse, songez : « aimerais-je que les effets de cette pensée me reviennent et se manifestent dans ma vie ? ».

Jugulez-la instantanément et remplacez-la par son opposé lumineux.

Plus facile à dire qu’à faire mais c’est possible. Appelez-moi et nous établirons votre programme pour ensemble arrêter de râler.

Très bon début d’automne,

Georges Druon

Le rôle du leader

Georges Druon
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L'organisation et les systèmes, La destination et le projet d'entreprise, Le management et l'équipe

  • Fédérer, entraîner et fixer des objectifs clairs autour d’un projet partagé
  • Responsabiliser les membres de son équipe et leur transmettre de l’envie
  • Être à l’écoute
  • Communiquer et expliquer
  • Donner l’exemple
  • Prendre des décisions et arbitrer
  • Disposer d’une vision et donner du sens à l’action

Cette liste est loin d’être exhaustive mais deux éléments supplémentaires me semblent aujourd’hui sortir du lot et tout à fait essentiels pour qu’un leader puisse jouer son rôle avec efficacité : installer une relation de confiance avec ses collaborateurs et faire preuve de chaleur humaine, les deux éléments me semblant étroitement liés.

La confiance le ciment de la relation de groupe

 Que se passe-t-il lorsque la confiance vient à manquer ?

Les personnes se referment sur elles-mêmes, ne communiquent plus ou qu’avec retenue et /ou crainte, prennent du recul et hésitent à s’engager, à collaborer, perdent de la motivation et les résultats s’en ressentent négativement.

Le leader se doit donc de faire en sorte que son équipe lui fasse confiance ; il doit pour cela donner l’exemple, respecter ses engagements, faire ce qu’il dit et dire ce qu’il fait, soutenir ses collaborateurs y compris lorsqu’ils se trompent, leur porter de l’attention et leur montrer de la reconnaissance en cas de succès. Il doit également s’assurer que les membres de son équipe se font confiance entre eux, ce qui passe d’une part par un partage entre eux des valeurs et des objectifs fixés mais aussi de règles du jeu claires, une communication fluide et sereine qui la plupart du temps est largement influencée par le style de communication du leader lui-même.

La chaleur humaine

La chaleur humaine du leader me semble à ce titre du coup très importante car elle permet de créer du lien avant même toute notion d’autorité, de performance et de résultat. Les gens ont besoin à la fois de reconnaissance mais aussi d’appartenance soit à un collectif, soit à un projet qu’ils partagent et dans tous les cas à un groupe où ils se sentent bien et à l’aise (motivation primaire grégaire). Le fait qu’un leader fasse preuve de chaleur humaine (on pourrait sans doute aussi parler de charisme et/ou d’empathie) lui permet à la fois, en s’intéressant aux autres, en se montrant ouvert et disponible de s’ouvrir des portes et de rejoindre et d’intégrer les groupes qui lui paraissent importants pour sa réussite mais aussi d’attirer à lui les personnes et les partenaires qui aimeraient collaborer avec lui.

Les recherches de trois chercheurs américains (source Harvard Review), montrent ainsi que les personnes jugées compétentes mais plutôt froides suscitent souvent une certaine jalousie chez les autres, une émotion à double tranchant qui implique autant de respect que d’animosité. Lorsqu’on respecte une personne, on cherche à coopérer avec elle, à s’associer avec elle, tandis que le ressentiment que l’on éprouve peut l’exposer à de lourdes attaques. Dès lors qu’un leader projette une image de force et de compétence, avant d’avoir établi des relations de confiance, il risque d’inspirer de la peur et avec elle la multitude de comportements dysfonctionnels qui l’accompagnent.

De plus en plus de travaux de recherche semblent donc bien indiquer que la bonne manière d’influencer et de se comporter en leader averti et efficace est de commencer par faire preuve d’une certaine chaleur.

La saison s’y prête, j’invite donc tous les leaders que vous êtes à faire preuve de chaleur avec les personnes qui vous entourent et avec lesquelles vous collaborez tout en préservant bien sûr cette chaleur quand la saison des frimas sera de retour.

Très bel été.
Georges Druon